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Page:Candeille - Adalbert et Melanie - tome 1.djvu/113

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pensée erroit ainsi dans ce vague délicieux qu’on ne sauroit définir, et qui fait goûter un bonheur véritable, quoiqu’il ne porte sur aucune réalité.

» Toute la matinée, nous avons cependant été séparés ; les vieilles femmes sont restées sur une terrasse ou dans la partie des jardins qui avoisinent le plus la maison ; les jeunes, comme je viens de le dire, ont étendu leur promenade beaucoup plus loin, et les hommes de tous les âges ont parcouru une grande étendue des dépendances de notre Amphitrion. Mais l’heure du dîner a rappelé et a confondu tout le monde. On étoit très-disposé à la gaieté, et la maîtresse de la maison, femme d’un certain âge, qui n’en aime pas moins encore le plaisir