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Page:Candeille - Adalbert et Melanie - tome 1.djvu/120

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choses qui lui sont échappées, me l’ont fait apercevoir plus d’une fois.

» J’ai dansé avec elle, comme j’en avois la promesse ; souvent même : j’aurois voulu que ce fût toujours ; j’étois presque jaloux d’en voir d’autres prendre hardiment cette main qui doit faire tressaillir celui qui la touche. Je ne pouvois la quitter ; je tâchois au moins de danser continuellement auprès d’elle. J’ai bien vu que cette assiduité lui causoit quelque inquiétude. Je me suis éloigné ; j’ai même dansé à une autre contredanse que la sienne. J’ai cru qu’on le faisoit exprès, on a dansé tout ce qu’il y avoit de plus long et de plus ennuyeux. Il m’a semblé que cette contredanse duroit la moitié de la nuit. Lorsque j’en ai été quitte, j’ai cru pouvoir