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Page:Candeille - Adalbert et Melanie - tome 1.djvu/141

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moindre absence de celui devant qui elle croyoit devoir la témoigner. » Pauvre Mélanie ! il est donc vrai que je vous cause des chagrins ! il est donc vrai que ces chagrins portent dans le fond de mon âme un sentiment dont je voudrois bien faire des regrets, mais qui n’en est pas, quoi qu’il soit triste ; car il me fait éprouver un charme dont je voudrois en vain me défendre.

» Tu aurois d’ailleurs été satisfait de ma conduite ; je me suis placé à table auprès de madame de la Suze, dont j’ai tâché de m’occuper uniquement ; après dîner, j’ai causé avec les étrangers sans m’approcher un instant de Mélanie. J’allois partir, content de mon courage, lorsque le comte, qui a juré de me pousser dans le précipice où je ne