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Page:Candeille - Adalbert et Melanie - tome 1.djvu/20

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sir. Il en a déjà parlé à Mélanie, et il ne sauroit même lui venir dans la pensée que rien puisse jamais la détourner de cette brillante perspective qui lui paroît le suprême bonheur.

Au bout d’un mois Adalbert étoit reçu chez le comte de Savigny avec ce genre de familiarité qu’auroit un pupille chez son mentor, ou un protégé chez un protecteur qui seroit flatté d’accorder la protection. Le comte de Savigny aimoit beaucoup à causer avec lui ; il le consultoit même, parce qu’Adalbert écoutoit de son côté avec une espèce de soumission les conseils que le comte ne lui épargnoit pas.

Madame de la Suze, qui, comme toutes les vieilles femmes aimoit mieux la jeunesse que ses contem-