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imite son père et sa tante, en me témoignant une confiance dont je ne voudrois pas abuser ; et qui n’est d’ailleurs, qu’une preuve ou de son innocence, ou du peu d’importance qu’elle met à notre liaison. Elle ne remarque pas même l’embarras que j’éprouve quelquefois auprès d’elle. Il y a deux jours, nous sommes restés seuls quelques minutes, du moins il n’y avait dans le salon qu’un enfant de trois ou quatre ans, qui appartient à quelqu’un de la maison. J’étois tout près d’elle, il m’a pris comme un tremblement, une violente agitation ; je ne distinguois plus rien, l’appartement me paroissoit une mer de feu ; je me suis éloigné, j’ai rencontré une chaise que j’ai renversée ; je suis presque tombé avec elle ; je l’ai redressée et