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Page:Candeille - Adalbert et Melanie - tome 1.djvu/73

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me laisse aller à des rêves séduisans, qui absorbent, qui changent mon existence. Quels rêves ! je vois cette Mélanie sensible, tendre ; j’obtiens le plus doux aveu. Vain prestige ! Une horloge sonne et me réveille ; le son d’une cloche suffit pour détruire ma félicité. Je reviens à la triste réalité. J’entends sonner toutes les heures, et jamais celle de mon bonheur. Ah ! Mélanie ! celle-là, si jamais elle arrive, ton cœur doit la frapper contre le mien !

» Pardonne, encore une fois, par : donne mon délire. Laisse-le-moi, il m’est cher, quoique je le condamne. Si je pouvois encore faire de ces rêves consolans, fasse le ciel que je ne me réveille jamais ! «