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Page:Candeille - Adalbert et Melanie - tome 1.djvu/76

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que je ne l’aimerois pas ; mais si je l’aimois…… pourrois-je répondre de ne pas chercher à suivre tous ses penchans ? Tu n’as rien à craindre sous ce rapport pour ton ami ; chercher à plaire à Mélanie, c’est prendre l’obligation de travailler à devenir meilleur. Au moins si la cause est dangereuse, peut-être il m’en restera quelques bons effets. Je crois que je vaux mieux ; et quel fruit m’en revient-il ? Tu voudrois que je me défendisse jusqu’à l’espérance ; hélas ! elle est bien morte dans mon cœur : la réflexion, car je réfléchis aussi quelquefois, la détruit aussitôt que le besoin de l’éprouver la fait naître : alors je tombe dans cet apathie qui tue jusqu’à la pensée ; il semble que je n’existe plus ; ou que l’existence n’est plus qu’un pé-