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m’arrête avec délices sur cette pensée.
Quelquefois-cependant elle me supplie avec tant de grâces de lui rendre l’imprudente copie, que je suis tenté de céder à sa demande ! Au fond elle m’estime trop, pour craindre que j’en abuse ; et sous aucun rapport, je suis bien loin aussi, de vouloir en abuser, ni même, si je me décidois à la lui rendre, de lui faire acheter ce sacrifice de ma part, par quelques autres de la sienne. Je le lui avois promis en quelque sorte, aussi m’accuse-t-elle non-seulement d’être indiscret, mais encore : de manquer à ma parole. Mais tu sens que tout cela amène des discussions ; je suis grondé ; je me condamne, je m’humilie ; et puis il faut bien rejeter tous ses torts sur