Mais c’est un aveu que cela ; je le récompenserai en tems et lieu. — Et cette petite Fanchette ! — toujours gentille à manger ! (Il l’embrasse. Fanchette honteuse s’essuie la joue et se range contre Catherine.)
Allons, allons, étourdi, prenez-votre place.
À côté de vous ? — Ah ! c’est trop de plaisirs à la fois ! — Mais qu’avez-vous, charmante cousine, vos beaux yeux paraissent chargés de quelque nuage ?
Quand ce ne serait que vos familiarités !……
Ah, pardon ! — Mais vous connaissez bien celle qui remplit uniquement mon cœur, qui seule pourra jamais l’occuper…… (Il lui baise la main.)
Mais ne vous gênez pas, Monsieur. — Ne vous ai-je donc fait appeler que pour me rendre témoin de vos galantes entreprises ?
(Pendant ce dialogue Catherine et les deux autres servent le déjeûner.)
Témoin !… ah !… vous en seriez plutôt l’objet, si… le respect… (La Marquise lui impose silence.)