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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/66

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Henry.

Ah ça, expliquons-nous. Pourquoi fallait-il que je l’eusse vu ce matin, et pourquoi faut-il que je ne le voie pas maintenant ?

Catherine, sans quitter sa lettre.

N’interrompez donc pas ce pauvre Charles.

Henry, stupéfait.

Charles !…

Fanchette.

Oui, Charles ; y êtes-vous ?

Henry, regardant Catherine et Lussan.

Ah, ah !

Lussan, donnant une bourse à Fanchette.

Qu’il prenne et se taise.

Fanchette, bas à Henry.

Tenez, prenez, et mentez, si c’est possible.

Henry, refuse la bourse en riant.

Je n’en veux pas ; j’aime mieux mentir pour rien.

Fanchette.

À la bonne-heure. (Elle reporte la bourse à Lussan, qui veut la lui faire garder ; elle la refuse aussi.)

Catherine, à elle-même, en finissant sa lettre.

Quel style !… quelles mœurs ! — Et madame d’Armacourt sacrifierait sa fille à un pareil homme !…