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Page:Candeille - Catherine ou la belle fermiere - 1793 Maradan.djvu/8

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PRÉFACE.


Sans mon respect pour les décisions du public, qui a daigné accueillir cette bagatelle sous le titre qui lui a été offert, j’aurais desiré qu’on l’imprimât sous celui de La Fermière de qualité, qui est son titre originaire ; il annonçait mieux le personnage, et me sauvait l’apparence d’un ridicule. La faute en est toute entière à l’amitié de mes camarades, qui n’ont pas craint de rendre mon visage responsable de la vérité de l’annonce… Je le leur pardonne. Ils ont si bien deviné toutes mes autres intentions, leur zèle et leur talent ont prêté un tel charme à la pauvre Catherine, qu’il ne me reste de crainte que celle de le voir cesser à la lecture. Mais enfin, un ouvrage qui ne parle que de ce que tout le monde sent, a naturellement droit à l’indulgence de tout le monde ; et l’ardeur de mériter un jour les encouragemens qu’on m’a prodigués d’avance, peut me faire courir bien d’autres risques.