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Page:Candeille - Genevieve.djvu/33

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« Ah, madame !… si not’mère vous entendait ! — Eh bien ! si elle m’entendait ?… — Elle serait d’une colère !… — Et pourquoi ? Ah ! c’est qu’il faut vous dire que j’ons été enfant-de-chœur à Douai, à Tournay, à Béthune, à Cassel, et toujours malgré not’mère, de chez qui je nous enfuyions toujours, et qui a passé dix ans de sa vie à nous relancer de chapitre en chapitre, où, sans vanité, je ne laissions pas de bien figurer. Mais je n’ons pas pu apprendre tout-à-fait la musique, parce que j’ons trop changé de maîtres ; et, à la fin pourtant, j’étions demandé à l’Opéra de