Scène VII.
M’en voilà quitte à la fin ! Voyons un peu maintenant, comment est-ce que je ferai pour mentir un petit moment. (Il tousse.) Hum, hum !
Le voilà ! ah ! te voilà Cange ! Tu es venu bien tard ce matin !
Dam ! — j’ons eu d’s’affaires… j’ons couru… Eh ben, qu’est-ce ? toujours du chagrin ? Voulez-vous ben ne pas vous laisser abattre comme ça.
Non, mon ami, non, je ne suis point abattu : — je désirerois seulement savoir… si… tu as… pensé…
C’pauvre homme !
Si ma femme… mes enfans…
Allons, allons, pas tant d’émotion : — rassurez-vous, que diable… rassurez-vous. (se faisant effort.) Je les ai vus ; ils se portent bien.
Tu les as vus ?… ils se portent bien ?… Ah, grace, grace !… reconnoissance éternelle à l’ange de consolation qui a pris pitié de ma peine ! (Il tombe les bras passés autour de Cange.)
Taisez-vous donc… taisez-vous donc… vous faites