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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/121

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lydie.

exercé qu’il étoit n’eut pas la présence d’esprit d’interrompre.

Elle raconta naïvement ce qui s’étoit passé entre elle et Adhémar depuis la séance de peinture. Elle ne dissimula ni la pitié dont elle avoit été combattue, ni l’impression passagère qu’avoient faite sur son cœur les grâces reconnues de l’élégant Adhémar : grâces dont alors elle parla du même sang-froid que s’il se fût agi de celles de l’Apollon ou de l’Antinoüs. Elle rapporta les conversations artificieuses de Berthe ; la scène du matin au salon de lecture, le billet du soir qu’elle remit à son père, ses irrésolutions le jour du rendez-vous… Mais quand elle en fut aux propositions, aux entreprises, aux menaces d’Adhémar, à ces mots insidieux : les apparences vous accuseront… etc., etc., et qu’à