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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/130

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lydie.

donnoient des chansons, et maudissoient la guerre[1] qui leur ôtoit l’espoir d’avoir chacune un amoureux pour les faire danser au bal du lendemain.

Avant de se retirer, la bonne madame de Mordeck, qui avoit appelé Lydie et Adhémar dans son appartement, leur dit : — « Tenez, enfans, voici de quoi arranger les affaires… car je soupçonne, ajouta-t-elle en regardant Adhémar, que nous ne sommes pas encore très-savans dans l’art de prévoir l’avenir : voici du moins qui rendra le présent moins difficile ; et mes économies, jointes au paiement de tous vos fermiers (à qui vous n’aurez rien à demander qu’après Noël de l’an prochain), suffiront, je l’espère, pour monter la maison, payer les dettes, s’il y en

  1. Règne de Buonaparte.