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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/132

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lydie.

d’une tante si généreuse, en fut aussi plus vivement touchée. — « Combien je suis heureuse ! se dit-elle avec réflexion ; qu’auroit-ce donc été si Alphonse, ou si l’amour… » — Là, ses pensées se confondirent ; elle soupira sans trop savoir pourquoi ; fit sa prière avec recueillement ; soigna sa veilleuse ; parce qu’elle avoit peur du vent…, et, bien que le vent continuât de souffler, et bien que la veilleuse s’éteignît après le départ de sa femme de chambre, ne s’endormit pas moins du plus profond sommeil.

À trois heures du matin (et les nuits étoient déjà longues), une grande clarté, une grande rumeur vinrent frapper en sursaut les oreilles, les yeux de Lydie. Elle s’assied, et croit, à travers ses persiennes, que les gens, par plaisir, ont illuminé le château. Elle se lève…, et s’étonne de l’étouffement