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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/146

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lydie.

turel d’un frère de Saint-Hilaire et de madame de Mordeck, lequel frère, mort en Suède, n’avoit point fait constater les droits de son fils, alors en bas âge. Mais ces droits, défendus par un tuteur habile, n’en furent pas moins signifiés à Saint-Hilaire. Le jeune homme, héritier au même titre que Lydie, demandoit partage égal des immeubles, en quelque état qu’ils fussent ; demandoit, en outre, partage de cinquante mille écus effectifs, mentionnés à l’inventaire de madame de Mordeck, et dont l’économe, dépositaire des papiers sauvés du feu, avoit donné communication à la partie adverse de ses maîtres, pour l’appât de certaine récompense qui arrangeoit ses affaires personnelles. En vain on répondit que cette somme, convertie en papier, avoit été perdue avec le reste ; qu’un témoin irrécusable attesteroit le fait : on feignit de n’en rien croire, parce qu’on vouloit