ses meilleurs amis de Naples pour que rien ne pût différer son départ, et rentroit enfin chez lui, quand Georgina, qui en sortoit, lui dit : — « Monsieur, écoutez-moi ; voici deux fois que je reviens pour vous donner un avis important ; écoutez-le, Monsieur, et songez à bien vous en souvenir. » — Valmont fit signe à Georgina de le suivre. Georgina révéroit, chérissoit Valmont comme grand peintre et comme bienfaiteur. Cette fille, d’un âge avancé, avoit néanmoins conservé de fort beaux yeux, une tête expressive ; Valmont venoit d’en faire l’étude, et, selon sa coutume, avoit libéralement payé la patience de Georgina. — « Ô Monsieur ! lui dit-elle, dès qu’ils furent seuls ; Monsieur, partez cette nuit même ; gardez-vous de braver ma cruelle maîtresse. Enchaînée à son service, plus encore par crainte que par intérêt, seule au monde,