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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/34

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lydie.

n’avez-vous pas dit à M. de Valmont, et cela au moment où il avoit la bonté de vous offrir des conseils que tant d’autres sollicitent sans les obtenir, ne lui avez-vous pas dit que la peinture vous ennuyoit ? » — « Sans doute, je l’ai dit ; mais ce n’est pas une raison pour que l’on s’ennuie à me peindre ! » — « Pardonnez-moi : tout se prête et se rend dans la vie ; et quiconque annoncera son mépris pour les arts, doit justement compter sur l’oubli des artistes. » — « Dieu ! quelle disgrâce !… L’oubli de M. de Valmont !… — « Triste ressource pour se venger de mademoiselle, dit Adhémar en pirouettant. » — « N’en useroit pas qui voudroit, balbutia le tendre Alphonse. » — « Croyez-vous ? — demanda Lydie… » — « J’en serois garant. » — Lydie avoit fait sa révérence, et tout le monde étoit retiré avant qu’Alphonse fût revenu du trouble