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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/363

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lydie.

signes affectueux de considération et de reconnoissance, la demanda, parla de ce mariage à une sœur qui lui restoit. Cette sœur, un peu hautaine, s’étoit vue forcée, pour obtenir la rentrée de son frère, de plier sous le joug d’un mariage disproportionné. La jouissance d’une fortune énorme l’étourdissoit sur la mésalliance, et elle s’étonna, se scandalisa, et finit par se fâcher de ce que le marquis, son frère, en se décidant à épouser une fille moins noble que lui, n’eût pas du moins songé au dédommagement qui alors tenoit lieu d’éducation et de noblesse[1]. Elle s’étoit persuadée que ce frère, isolé, dépouillé, et sans projet comme sans espérance pour l’avenir, viendroit loger dans sa maison, l’aideroit à y ramener la bonne compagnie, tiendroit lieu,

  1. 1801, 1802, 3, 4.