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Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/43

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lydie.

m’aime, il veut mon bonheur… Mon bonheur dépend de vous seul ; accordez-le aux instances de mon père, et que les soins de son amitié, que ceux de mon ardent amour se réunissent à vos soins pour la félicité de votre chère Lydie ! » — Saint-Hilaire jeta les yeux sur sa fille ; elle rougissoit excessivement… Il la crut de moitié dans la demande d’Alphonse. — « Décidez-vous, lui dit Valmont : rien de mieux assorti que ce mariage ; il fera la consolation de vos jours, et vous garantit les vertus de votre fille : un si bon choix prouve encore plus pour elle que la démarche touchante qui me donne le droit de m’intéresser à son sort. » Les deux pères se serrèrent la main. Alphonse tomba aux genoux de Lydie, dont le trouble visible sembloit confirmer l’aveu de leurs parens. Le grand jour fut presque