Page:Candeille - Lydie ou les Mariages manqués, 1825.djvu/74

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
55
lydie.

« Vous êtes perdu, monsieur, dit-il le soir même à son maître ; la tête nous tourne pour Alphonse : c’est un mari celui-là ! Épousez maintenant qui bon vous semble ; nous ne nous : en inquiétons plus, et le devoir… ou plutôt les diamans vous donnent congé. » — « Taisez-vous, lui dit Adhémar, et faites seulement ce que je vais vous prescrire. » — Berthe eut le mot, et chacun se retira.

Lydie avoit mal dormi. Une foule de songes l’avoient transportée aux Tuileries, à la Chaussée-d’Antin, dans de brillantes réunions où sa grâce et son élégance éclipsoient toutes ses rivales. Elle s’étoit levée avec le jour pour regarder son écrin ; et, quoiqu’elle se fût recouchée dans le dessein de se rendormir, l’idée du prochain retour d’Alphonse, de leur mariage, et surtout celle de son dé-