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Page:Canora - Poèmes, 1905.djvu/119

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la lente épreuve

 

« Viens renaître au bonheur sur le cœur d’une femme,
« Ma chair sera ta chair et mon âme ton âme ;
« Le désir qui t’étreint, je veux pour l’apaiser.
« Que tout mon corps aimant ne soit plus qu’un baiser.
« Cette nuit, je vaincrai ta détresse fatale,
« Ma bouche écartera le doute de tes yeux
« Et tu t’éveilleras à l’aube triomphale,
« Pâle comme les morts et fort comme les Dieux. »