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Page:Canora - Poèmes, 1905.djvu/152

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à mortefontaine

 

Seul, il doit survivre à toutes les choses
Qui semblent sourire à nos cœurs lassés…
L’art fera d’un rêver au couchant de rose
L’éternel miroir d’un beau soir passé

Tu ne seras plus, ni moi, ni ces chênes,
Quand, au soir tombant, d’autres amoureux
Passeront, chantant notre amour lointaine.
Avant de rentrer à Mortefontaine,
Donne-moi ton front, donne-moi tes yeux.