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Page:Canora - Poèmes, 1905.djvu/180

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vers l’humanité

qu’une œuvre inférieure, mais il saura donner tout l’agrément de l’art à la consécration des étapes de l’Humanité, aux grands actes de la vie humaine : naissance — hymen — mort.

(Berceuse — marche nuptiale — marche funèbre.)

Le chœur des jeunes filles exprime sa terreur de la mort.

Le poète, reprenant l’idée antique des métamorphoses, chante l’immortalité de la matière, évoque la consolation du souvenir des êtres disparus, l’influence moralisatrice des morts aimés sur les vivants, enfin croit devoir, en ce jour solennel, confondre dans un même hommage les plus grands bienfaiteurs de l’Humanité, en s’inspirant de l’ordre du calendrier positiviste.

(L’invocation est soutenue par des instruments isolés, puis par l’orchestre.)

TROISIÈME PARTIE

Le poète nomme les théocrates, les chefs religieux : Bouddha, Mahomet, puis les chrétiens les plus illustres, Saint Paul…

La femme célèbre sainte Geneviève, Béatrice…

Le poète, les grands artistes et poètes de l’antiquité.

La femme, les musiciens.

Le prolétaire, les grands chefs du peuple et les grands révolutionnaires.

Le penseur, les savants de l’antiquité (Archimède), des temps modernes (Pasteur).

Le poète, les grands poètes lyriques et dramatiques modernes.