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Page:Canora - Poèmes, 1905.djvu/207

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vers l’humanité

 

Ambroise, qui bannis du seuil de ton Église,
Car il avait tué, Théodose empereur,
Et toi, doux communiste, ô saint François d’Assise,
Dont l’amour s’élevait aux étoiles, tes sœurs.

la femme


Paraissez-nous, ô saintes femmes,
Âmes ardentes d’autrefois,
Toi, Geneviève, dont la voix
A sauvé Lutèce des flammes ;

Béatrice au long voile blanc,
Qui guidas Dante par l’espace ;
Jeanne dont la sublime audace
Rendit la France au roi tremblant.

Et toi, la plus humble, Héloïse,
Toi qui te donnas simplement,
Car tu voulais que ton amant,
Demeurât docteur de l’Église.

(Silence.)


le poète


Ô mon maître éternel, Homère, gloire à toi !
Gloire à vous tous, dont l’art fut l’âme de la Grèce,
Appelle, Phidias, chantre d’Œdipe roi