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LA CHEVELURE DE ROSINE
Ondée autour du front, sa brune chevelure
Se moire des reflets de l’aile d’un corbeau ;
De son peigne d’écaille, impuissante morsure,
S’échappe sur son cou plus d’un rebelle anneau.
Le soir, à son coucher, cette riche parure
Enveloppe son corps dans un large réseau,
Quand, nue, elle dénoue, au miroir, sa coiffure
Qui traîne sur ses pieds comme un vivant manteau.