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LE SATYRE
— « Toute amour de femme est chose amère, inféconde,
Qui laisse derrière elle une odeur de remord :
Que peut-elle donner ? deux heures en ce monde,
L’une à son lit de noce, et l’autre au lit de mort.
» Fuyons ce vil troupeau, qui, pour forger nos chaînes,
Nous fait suer de l’or, des larmes et du sang ;
Fuyons ! puisque nos cœurs sont forts comme ces chênes
Que sur les Apennins bat l’aquilon puissant. »
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