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LES COTEAUX DE L’AMOUR
Ô contours veloutés, mamelles féminines,
Dont une coupe grecque a moulé la rondeur,
Une robe nous cache et votre exquise odeur
Et de vos deux boutons les fraises purpurines.
Les beaux seins rebondis creusent sur les poitrines
Un amoureux vallon, où fleurit la pudeur ;
Un souffle égal et tiède, ou haletant d’ardeur,
Mystérieux volcan, soulève les collines.