des sacrements, il avait repris peu à peu ses anciennes habitudes. Cependant, il fut assez diplomate, nous voulons dire assez hypocrite, pour conserver les apparences du gentilhomme.
Bref, il avait trompé tout le monde, excepté Jean-Charles et le curé Faguy qui le surveillaient. afin de réparer ses folies et d’éviter le scandale.
Victor tenait énormément à conquérir le titre de notaire, et il se préparait, avec ardeur cette fois, à subir l’examen qui devait avoir lieu dans quatre mois.
Jean-Charles venait d’avoir vingt ans, et, à cet âge encore si tendre, il était déjà le seul soutien de sa mère, de ses sœurs et de son frère.
Il y avait à cette époque, dans la paroisse de Sainte-R…, une famille du nom de LaRue qui se composait du père, de la mère et d’une jeune fille de dix-neuf ans.
Ce M. LaRue, qui avait fait fortune, à Montréal, dans la quincaillerie, était venu vivre de ses rentes à Sainte-R…, sa paroisse natale. C’était un homme dépourvu d’instruction, mais orgueilleux à l’excès, comme le sont ordinairement les parvenus.
Il avait ajouté à son nom la particule « de, » et lorsque quelqu’un l’appelait M. LaRue, tout