Corinne : « Je suis absolument opposé à ton mariage avec Jean-Charles, et je te défends de revoir ce garçon ! Mon désir est que tu épouses le notaire, et je veux que, d’ici à deux semaines, tu prennes une décision. Telle est ma volonté de père ! »
D’ailleurs, quand Jean-Charles ne sera plus admis ici, j’aurai mes coudées franches auprès de Melle de LaRue, et je saurai bien triompher de ses scrupules et de son prétendu mépris…
— C’est bien, M. le notaire ! Dès demain, je parlerai énergiquement à ma fille…
— Je reviendrai après-demain, M. le candidat, et, en attendant, je m’occuperai activement de votre élection…
Le lendemain, en effet, le vaniteux rentier dit à sa fille : « Je suis absolument opposé à ton mariage avec Jean-Charles, et je te défends de recevoir ce garçon ! Mon désir est que tu épouses le notaire, et je veux que d’ici à deux semaines, tu prennes une décision ! Telle est ma volonté de père ! »
— Mais, mon père, observa respectueusement Corinne, n’avez-vous pas approuvé mon mariage avec Jean-Charles ?
— C’est-à-dire que j’ai eu un instant la faiblesse de le tolérer, mais aujourd’hui, je le répète, j’y suis absolument opposé, et je ne veux plus en entendre parler !