loppé de flammes, mais portant fermement les deux ciboires !
L’abbé Foley s’empresse au devant de son vicaire, reçoit le précieux fardeau, qu’il transporte au presbytère, pendant que les pompiers dirigent sur le héros un puissant jet d’eau qui éteint les flammes attachées à tous ses habits…
Après un travail et des efforts héroïques, on réussit à contrôler l’incendie.
L’église avait subi des dommages considérables, mais les pertes était couvertes par les assurances.
L’abbé Lormier ne s’était pas rendu compte tout d’abord de la gravité de son état. L’excitation avait paralysé la douleur, mais elle se réveilla d’une manière intense quand il enleva ses vêtements.
Son corps était couvert de plaies… Il ne lui restait plus un seul cheveu, et sa figure était affreusement brûlée et tuméfiée…
Ses brûlures le faisaient terriblement souffrir, mais le cœur paraissait être le siège principal de ses souffrances.
Il en parla aux médecins, qui lui dirent, après l’avoir examiné, qu’il était atteint d’une hypertrophie du cœur ; puis ils ajoutèrent :
« Vous pouvez remercier Dieu si vous n’avez pas été foudroyé ! »
L’abbé Lormier se rappela alors ce que lui