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UNE INTRIGANTE

« Donc, à dater de ce jour, vous êtes libre, et vous pourrez, si vous le désirez, reprendre votre service dans la marine.

« Je vous communiquerai toutes les pièces officielles qu’on a bien voulu me remettre relativement à votre mise en liberté.

« Avant de venir me voir, le Révérend Père Schultz avait écrit à Monsieur le comte de Frontenac pour implorer son pardon en votre faveur.

« La réponse du Gouverneur du Canada ne se fit pas attendre.

La voici : Je pardonne de grand cœur à ces malheureux compatriotes, parce que je crois comme vous à leurs regrets sincères. Ils ont déjà réparé leurs fautes par une conduite que je ne puis m’empêcher d’admirer.

« Puissent-ils désormais faire honneur aux beaux noms qu’ils portent et servir fidèlement le roi et la France ! »

« Inutile d’ajouter que, moi aussi, je