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UNE INTRIGANTE

— C’étiont le plus biau jour de mâ vie !

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Deux semaines plus tard, après avoir vendu la villa « Wilhelm », accompli plusieurs actes de charité, et remercié chaleureusement le Révérend Père Schultz, leur véritable sauveur, le lieutenant Aubry et sa sœur reprenaient, l’âme en fête, le chemin du pays natal.

Leur première visite, en arrivant à Paris, fut pour Madame la comtesse de Frontenac, qui résidait à l’Arsenal, où le duc Du Lude, grand maître de l’artillerie, lui avait donné une hospitalité viagère.

La comtesse les accueillit de la manière la plus cordiale et leur remit les précieux documents qui les réhabilitaient dans tous leurs droits.

Aubry et sa sœur surent trouver les mots justes en exprimant leur gratitude à cette noble femme qu’ils se reprochaient encore d’avoir si sottement calomniée.