taine du brigantin qui fera voile demain matin.
— Je puis t’éviter cette course, car je dois porter des colis, ce soir, à bord du vaisseau, et je pourrai donner ces lettres au capitaine Blondin, qui est mon meilleur ami.
— Vous êtes vraiment trop bon ; je vous remercie d’avance pour ce nouveau service.
Duchouquet plaça les deux plis dans son gousset, et, ayant derechef confié les guides à l’enfant, il se croisa les bras et se prit à rêver à la veuve DeBoismorel ou plutôt à la déception qu’il réservait à cette intrigante.
Pas n’est besoin d’ajouter que le rusé renard, dès son retour au Château Saint-Louis, remit les lettres au gouverneur.
Frontenac, après s’être fait raconter les détails de l’aventure, dit à son serviteur :
— Je vous félicite. Vous avez déployé