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UNE INTRIGANTE

— Me pardonnes-tu, chéri, d’avoir mis ta poésie en musique sans ta permission ?

— Oui, je te pardonne, parce que la richesse de la musique fait oublier la pauvreté des vers.

— Flatteur et modeste, va !

— Dis donc, reprit-elle, as-tu remarqué que « notre bon vieux pasteur » n’est pas venu ici depuis deux semaines ; serait-il malade ?

— Non, il est absent de Munich pour quelque temps, m’a dit l’autre jour son vicaire.