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Page:Capus – Qui perd gagne.djvu/113

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— Rassurez-vous. Il s’agit d’une affaire excellente pour lui et qui lui rapportera de l’argent.

— Il ignorait ça hier, Farjolle ?

— Parfaitement ! je lui en ai parlé tout à l’heure.

— Expliquez-moi un peu…

— Un imprésario anglais extrêmement riche, avec qui j’ai déjà eu des rapports, va installer à Paris un immense établissement… Je ne vous donne pas de détails, vous les lirez dans les journaux… Je devais aller à Londres et m’entendre avec lui pour la publicité. Mais il faudrait rester absent une huitaine et je ne veux pas vous quitter, Emma. J’ai prié Farjolle de partir, sous prétexte que je n’ai pas le temps, et de traiter l’affaire à ma place. Nous partagerons, Farjolle a été enchanté… Je vous le répète, Emma, c’est une affaire excellente pour lui.

Emma alors le remercia :

— Vous êtes gentil, oui, tout plein gentil.

— Vous ne m’en voulez pas trop, de vous priver de votre mari, brusquement ?

— Mon ami, les affaires sont les affaires, et un voyage en Angleterre n’est pas un déplacement bien douloureux.

— Et pendant son absence, vous viendrez dîner avec moi une ou deux fois, vous me le promettez ?

— Je vous le promets, là, êtes-vous content ?

— Et… chez moi, viendrez-vous ?

Elle répondit :

— Oui.

Et elle ajouta :

— Quand faut-il qu’il parte, Farjolle ?