suppose, d’après ce que j’ai appris, qu’ils vous suffiront.
Elle fut troublée et des larmes lui échappèrent, sous sa voilette. Elle murmura :
— Vous êtes gentil, allez, bien gentil… bien gentil, mon ami.
— Acceptez-vous ?
— Il pourra sortir de prison, alors, Farjolle ?
— Ou du moins il n’y restera probablement que le temps de la prévention.
Elle répéta :
— Oui, vous êtes bien gentil.
— C’est que je vous aime toujours, répondit Velard. Toujours, Emma, depuis…
— Oh ! ne parlez plus de cela, fit-elle.
— Je vous adore et j’ai aussi de l’affection pour Farjolle.
— J’ai de l’affection aussi pour vous, moi, malgré tout, dit Emma.
Ils arrivèrent à sa porte.
— Je rentre chez moi, mon ami, j’ai besoin de repos.
— Vous verrez Farjolle dimanche, n’est-ce pas ? Informez-vous du nom de son avocat ; je vous donnerai l’argent et vous vous entendrez avec lui.
Elle sonna.
— Encore un mot, Emma. Vous êtes seule, maintenant et triste. Dînez avec moi demain, cela vous fera une distraction et j’aurai peut-être du nouveau à vous apprendre…
Elle fit : « Oui, si vous voulez. »
— Je n’irai pas chez vous. Je vous attendrai là, au coin. Nous dînerons au restaurant… À demain, dites, à demain ?