Page:Capus – Qui perd gagne.djvu/85

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Joséphine se dressa furieuse :

— Je te trompe avec Brasier, moi ! Ah ! par exemple, elle est trop forte, celle-là…

— Tu ne me trompes pas avec Brasier ? fit Verugna, étonné.

Brasier, alors, intervint :

— Espèce de crétin, est-ce que tu crois que si je te trompais, je m’en cacherais ? Mais je te l’aurais dit le jour même, espèce d’abruti ! Je te tromperai si je veux, d’abord : ça ne te regarde pas.

Ce langage avait le privilège de ravir Verugna dont la bonne humeur reparut immédiatement.

Pendant ce dialogue, Moussac et Farjolle, témoins muets, faisaient des gestes de pacification.