Page:Capus – Qui perd gagne.djvu/87

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VI

Les soirées de Moussac jouissaient sur le boulevard d’une réputation extraordinaire. Il n’en donnait que trois par hiver dans son magnifique appartement de l’avenue de l’Opéra : dix fenêtres de salons sur l’avenue. Le compte rendu en paraissait dans les journaux. Moussac avait de vastes bureaux, place de la Bourse, car il s’occupait, en outre des émissions de Letourneur, de banque et d’opérations financières de toutes sortes.

Comme il n’avait jamais compté, pour arriver, que sur le hasard, la veine, sa fortune subite et prodigieuse ne le surprenait pas, ni personne à Paris… Il la portait