Page:Carco - Au vent crispé du matin.djvu/57

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je vous tiens dans mon regard et si je veux arrêter mon souffle, court, sur mes dents, vous criez et vous êtes affolés d’une épouvante mortelle.

La voilà donc l’horreur qui vous commande d’être à genoux devant moi. Je ne vous accorde que les libertés d’esclave. Et si, sur la paille éblouie d’une meule, je trousse une fille, ce sera mon suprême triomphe. Vous êtes cette fille qu’on viole, et je vous vois tourner dans mes prunelles brouillées, — car vous jouissez où je me vautre.

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