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Figaro

Figaro joue de la guitare.
Ma bien-aimée, comme il joue faux…
La pluie d’été mouille les coteaux
Gris, verts et bleuissants du soir…
Oh ! la guitare et ce bruit d’eau !

Entends-tu ?… Maintenant qu’il chante,
Comme tu es troublée, tout à coup !
Or, ce Figaro — coiffeur dans un trou
De province déjà pourrissante —
N’est qu’un vieillard à moitié fou…

Mais tu trembles sous ma caresse…
Tu te serres, nue, contre moi,
Nue et frissonnante tandis que ta voix,
Rauque un peu, répond à l’amoureuse averse
Qui s’abat et gémit sur le toit…


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