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Page:Carco - L'Homme traqué, 1922.djvu/186

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— C’est mes affaires, dit-il ensuite.

Il ajouta :

— Je suis libre, n’est-ce pas, d’aller où ça me plaît ?

— Venez… venez encore, le supplia Léontine.

Elle l’entraîna dans une rue voisine en le tirant quelquefois par le bras et en lui assurant qu’elle avait à l’instruire d’un fait très important et qui le concernait. Lampieur alors attachait sur la malheureuse un regard intrigué et il hochait la tête ; néanmoins, il accompagnait Léontine et celle-ci n’en demandait pas davantage.

Quand ils furent dans cette rue, Lampieur s’arrêta.

— Enfin, commença-t-il, qu’est-ce que c’est donc toute cette histoire ? Qu’est-ce que ça signifie ?

— Il y avait quelqu’un qui espionnait, confia Léontine.

— Quelqu’un ?

— Oui, quelqu’un, affirma-t-elle, de derrière les volets…

Lampieur se recueillit.