à la renverse dans les bras d’Eusèbe et est déposé sur un canapé de manière à faire face à l’auditoire, la main droite pendante ; et la main gauche pressant fortement sa poitrine.)
Euph. Laissez-le reposer là, et reprendre ses forces, puis donnez-lui les moyens de s’en aller.
Eusèbe. Seigneur, il est trop tard ; il a rendu son dernier soupir ici-bas.
Euph. Oh ! ne dites pas cela, ce serait une fin trop horrible ! un voleur qui invoque les anges, et encore, sans repentir.
Car. Qu’est-il donc arrivé si matin ? qui vous a dérangés ?
Eusèbe. Voyez, mon enfant, voici votre ami Ignotus mort !
Car. Impossible ! réveillez-vous, Ignotus, levez-vous… (Alarmé.) Cela ne peut être ! Qu’est-ce qui peut l’avoir tué ?
Proc. La conscience !
Car. Que voulez-vous dire ?
Proc. Le remords ?
Dav. Il est mort après un vol.
Ver. Juste à temps pour échapper à la corde.
Car. Mon esprit s’égare ! Non, non, son âme ne peut s’être envolée. Il tiendra la promesse qu’il m’a faite, de rester avec moi. (S’agenouillant, et