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s’abaisser en demandant du secours. Non, c’est de lui seul, de ses aptitudes, de son courage, et de son énergie qu’il espérait le succès. Quant à la chance, à l’instar de tout jeune qui débute, il croyait en elle, comme si elle était forcée, obligée de lui sourire.

Avec les connaissances déjà vastes qu’il possédait, il espérait pouvoir parvenir. Par la lecture, dont il était un passionné, il s’était très documenté.

Comme nous le disons, il débuta difficilement et un style enchevêtré et peu clair venait s’ajouter à ses misères.

Cependant, il se rendit vite compte de son erreur et de son manque de clarté à la suite des récriminations constantes du chef des nouvelles. Souvent on lui reprochait son manque de précision. Par ailleurs, il excellait dans le reportage. Si ses nouvelles n’étaient pas des mieux rédigées, il se faisait pardonner par les exclusivités nombreuses qu’il fournissait à son supérieur. Le chef des nouvelles s’amusait à lui dire : « Tu es mon