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TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES
DANS LE TOME PREMIER.
DE LA SCIENCE ET DES MÉTHODES DE LA SCIENCE.
§
1. — La connaissance positive des Phénomènes naturels dérive de l’observation directe. Les plus anciennes conceptions abstraites des lois de la nature ne sont que les points d’attente de l’Expérience. La Logique et les Mathématiques ne sont que des instruments pour faciliter l’acquisition de la science et ne sont pas elles-mêmes des sciences
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§
2. — Les sciences se développent en passant de l’abstrait au concret, des masses aux atomes, du composé au simple. Les vérités particulières se répandent
avec leurs sujets dans toute l’étendue de l’univers, les lois de la nature étant partout identiques et dans toutes leurs applications
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§
3. — Distributions et divisions des connaissances par Bacon. Racines et branches de l’arbre de la science
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§
4. — L’enfance des sciences est purement théorique ; à mesure qu’elles arrivent à l’état de connaissance positive, les lois remplacent les hypothèses. Les mathématiques servent à régler leur développement, les choses éloignées s’étudient à l’aide de celles qui sont rapprochées de nous, le passé et l’avenir à l’aide du présent. La méthode pour découvrir est la même dans toutes les branches de la science. Auguste Comte en niant ce fait, ne trouve ni philosophie dans l’histoire, ni science sociale
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§
5. — L’école anglaise des économistes ne reconnaît pas l’homme réel de la société, mais l’homme artificiel créé par son propre système. Sa théorie, ne s’occupant que des instincts les plus bas de l’humanité, regarde ses plus nobles intérêts comme de simples interpolations dans son système
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