que de 1.401.800 hectolitres, contre 1.247.700 de 1787 à 1789[1].
La valeur totale de l’exportation de productions et d’objets manufacturés était en 1854 de 1.400.000.000 francs, sur laquelle les matières premières étrangères représentaient tout au plus un cinquième, — laissant plus de 1.100.000.000 de francs, comme valeur actuelle de subsistances et d’autres produits domestiques fournis au monde après avoir été condensés de manière à économiser le plus possible le coût de transport. La terre et le travail gagnent en valeur, précisément en raison de ce qu’ils sont affranchis de cette première et la plus oppressive des taxes ; et voilà pourquoi nous voyons une telle élévation de leur prix en France.
§ 7. — La politique anglaise fait l’agriculture subsidiaire de l’industrie. Il en résulte que le trafic remplace le primitif commerce anglais.
Venons à l’Angleterre, en 1815, nous trouvons un état de choses qui n’est pas très-différent ; Ainsi par exemple :
Dans cette année, la valeur déclarée des exportations anglaises de productions et d’objets fabriqués a été :
Tissus de laines | 9.381.426 | liv. |
Tissus de coton | 20.620.000 | |
Tissus de soie | 622.118 | |
Toiles | 1.777.563 | |
Et autres articles | 19.231.684 | |
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Total. | 51.632.791 | liv. |
L’importation dans la même année donne :
Laine | 13.634.000 | |
Coton | 99.306.000 | |
Soie | 1.809.000 | |
Chanvre | 41.009.000 | |
Grains | 267.000 | quarters, |
Farine | 202.000 | carts. |
Beurre | 125.000 | |
Fromage | 106.000 |
Si aux cotons, laine, soie et chanvre à l’état brut qui ont été réexportés à l’état ouvré, et aux matières tinctoriales et autres articles nécessaires pour la fabrication, nous ajoutons la nourriture étrangère, nous obtenons, des utilités étrangères réexportées, douze et peut-être treize millions, — laissant un peu moins que quarante
- ↑ Jonnès. Statistique, p. 199.