CHAPITRE XLII.
CONTINUATION DU MÊME SUJET.
II. — De la rente de la terre.
Dans notre examen des grandes lois naturelles qui régissent l’homme et la matière, elles se sont montrées également vraies, soit qu’on les considère dans leur rapport avec la terre, on avec les bâches, les canots, les vaisseaux, le vêtement en quoi l’homme transforme les objets matériels dont il est entouré. Sa marche, dans toute société qui croit en richesse et en population est toujours en avant, — passant du couteau de pierre à celui d’acier, — de la peau qu’il prend sur le dos de l’animal à un paletot de laine, — du canot au vaisseau, — du sentier du sauvage au chemin de fer, — et des sols pauvres situés sur les collines et les pentes aux sols fertiles des vallées, qui dans les premiers temps, étaient trop saturés d’eau pour qu’il pût les occuper ou couverts de bois trop épais. La richesse est le pouvoir ; — plus il y a de sols meilleurs cultivés et plus s’accroît la population qui peut trouver à subsister sur une surface donnée, plus s’accroît la facilité d’association, et la tendance à la combinaison pour triompher de la résistance que la nature peut encore opposer.
En ceci comme en toutes choses, le premier pas est celui qui coûte le plus et qui produit le moins. À chaque pas qui suit, l’effort exigé est moindre et le travail est de mieux en mieux rémunéré. Comme