Page:Carey - Principes de la science sociale, Tome 3.djvu/238

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De plus, nous trouvons manque total de circulation, — la somme la plus insignifiante de production, — et inaptitude complète à se faire concurrents pour Tachât du travail des autres, — l’esclavage de la population de l’ouest tendant ainsi à produire l’esclavage parmi ceux de l’est.

À droite, nous trouvons an état de choses tout à fait différent : — concurrence pour acheter le travail, — production considérable, — consommation grande, — et à un haut degré, faculté de concourir pour l’achat de la production étrangère.

Venant à la France sous les Valois, ou à l’Angleterre sous les Plantagenets nous trouvons un état de choses presque analogue à celui de la gauche du diagramme ; c’est à peine s’il existe une concurrence pour Tachât du travail : — la production est faible, — la faculté de se porter demandeur pour les produits des autres pays est tout à fait insignifiante.

Suivons ces deux pays dans leur marche : la concurrence, pour acheter les services du travailleur, s’accroît à mesure que les matières premières de la terre commandent de plus hauts prix, — et l’homme gagne en liberté à mesure que la terre gagne en valeur. Plus s’élèvent les salaires, et plus le montant de la rente augmente ; plus s’accroît nécessairement la faculté de concourir pour l’achat de la production des autres pays, et plus s’accroît la tendance de la liberté au dehors, — laquelle, à son tour, réagit pour accroître la liberté dans le pays. Chaque société a donc un intérêt direct à adopter des mesures qui tendent à élever la valeur de la terre et du travail dans son pays même et dans chacun des autres ; tandis que toutes ont également un intérêt direct à résister, by all, de tous ses moyens, à toute mesure qui tend à produire les effets

    Comme ces animaux abondent et par troupeaux quelquefois de mille têtes, il est rare que la provision de pemmican manque pendant les mois du long hiver.
      « Pour plus d’un siècle l’existence de ces races, jadis heureuses, a été cachée à l’Europe. Tout, dans ce grand « boaver preserve, magasin de castors, » a été lettres closes pour notre pays. Cependant, à la longue, la vérité a transpiré lentement mais tristement. Des récits sont parvenus en Angleterre de l’extermination de races et de tribus entières par la famine, l’intempérance et les maladies apportées d’Europe. On a raconté des histoires, à peine croyables, de cannibalisme enfanté par la famine, de massacres en masse, résultat de l’ivresse, et il a été dit que si la destruction humaine continuait de ce train, avant la fin du présent siècle on ne trouverait pas la trace du pied d’un indigène dans toute l’étendue de ces vastes territoires. Household Words, vol. VIII, p. 453.