rieure et protection à la vie de relation, — protection qui embrasse à la fois assistance et défense.
De plus, les organes digestifs et assimilateurs sont nombreux et ont des rapports divers dans leurs fonctions distinctes, — chacun, individuellement, ayant sa fonction particulière, quoique intimement entrelacé avec ses associés dans le même phénomène général. Ils sont une société en sous-ordre, — une corporation de travailleurs qui transforment. L’estomac, le foie, le pancréas, le tube intestinal, les vaisseaux lactifères sont les principaux membres de l’association, — tous cependant soumis à l’influence incorporant du grand nerf sympathique, qui, en même temps qu’il les lie en une unité formant corps, les affranchit aussi du contrôle du souverain, le cerveau, au degré nécessaire pour assurer leur efficacité convenable dans leurs fonctions propres. Néanmoins, tout en étant pourvu d’un pouvoir nerveux par un appareil spécial et séparé de nerfs, chacun, individuellement, a une branche de communication directe avec la masse nerveuse centrale. En d’autres termes, leur sympathie et leur interdépendance entre eux sont plus étroites et plus complètes qu’entre chacun d’eux et le souverain, le cerveau, Ils peuvent même accomplir leurs fonctions au point d’entretenir la vie, pour un temps court et à un degré inférieur, lorsque l’action du cerveau est tout à fait retirée, — le faisant cependant moins avantageusement que lorsque son influence rayonne sur eux, comme c’est le cas dans l’état de santé parfaite. Dans les reptiles, l’appareil digestif continue à agir longtemps après que la tête a été séparée du corps. Dans le fœtus humain, on a des exemples de formation complète du corps avec et absence de cerveau. Dans le cas de l’animal, la vie de relation est à un degré très-faible, mais dans celui de l’enfant, elle manque tout à fait ; l’intervention du cerveau est donc de légère importance pour les deux cas. À la naissance cependant, le fœtus acéphale de la race humaine périt par manque du pouvoir coordonnateur du cerveau ; — la tortue décollée fait de même après quelques heures de la même privation. La nécessité d’un pouvoir coordonnateur paraît donc exister en raison directe du développement.
Nous avons ici la correspondance de l’analogie que nous voulons établir. Dans un état d’isolement absolu, ou dans celui circulation sociale faible et imparfaite, l’homme dénué, comme il l’est, d’assis-